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Playa Larga et La Havana, on remet ça

On vous l’avait annoncé, avant de partir dans le grand nord, nous avons repassé quelques jours à Playa Larga chez Lazaro, notre sympathique papi cubain. Quelle ne fut pas notre surprise de constater que l’eau cristalline avait pris la couleur de la bière ambrée. Lazaro nous a bien vite rassuré sur ce fait, il ne s’agissait en réalité que d’une algue inoffensive et de surcroit très bonne pour la peau. Nous avons tout de même choisi d’aller profiter de notre dernière baignade dans la mer des caraïbes dans une eau bleue transparente non loin de la. Pour ça, l’aller s’est fait dans un bus local et le retour dans le bus de la plongée. Normalement, ils font payer (cher) les personnes qui viennent uniquement faire du palme/masque/tuba. Pour éviter ce désagrément, nous avons sauté hors du bus en glissant un billet de 1CUC dans la main de notre chauffeur de peur qu’il nous en demande 10.

On s’est fait dévorer une dernière fois par les moustiques puis nous avons filé pour notre dernière étape cubaine chez la douce Lourdes.

Une fois n’est pas coutume, nous avons accepté de prendre une voiture organisée par le « monsieur méchant à lunettes », qui nous a harcelé toute la semaine pour nous faire grimper dans un taxi fictif. Cette fois-ci il y a bien une voiture qui nous dépose à la Havane en tout confort et ce pour un prix raisonnable. Nous n’avons peut être pas tant de principes que ça après tout …

Nous nous séparons des quinquagénaires français venus faire fortune à Cuba avec qui nous avons fait la route pour profiter une dernière fois de cette ville que nous avons tant aimé.

Entre la mission cadeaux, l’écriture des cartes postales et la dégustation d’un dernier mojito et d'une coco glacée, nos derniers moments cubains passent vite. Nous avons à peine le temps de négocier un taxi (qui n’en est pas un) pour l’aéroport que c’est déjà l’heure du départ.

Notre chauffeur de taxi improvisé nous attend à 9h pétante. La voiture sent l’essence et menace de s’écrouler, le chauffeur stresse et sue à grosses gouttes. Toute cette ambiance finit par nous convaincre que nous ne reverrons jamais nos mamans. Nous voyons l’aéroport avec soulagement, eh oui, il ne faut pas oublier que nous sommes en tour du monde après tout.

On s’organise pour la dernière nuit dans un aéroport d’une longue série. Celle-ci a un gout particulier, ça sent la fin …

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