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En américaine dans la Baie des Cochons

J'avais prévenu Julien, pour moi, un voyage réussi à Cuba passait FORCEMENT par la plage (moi superficielle ?). Et Cuba ne manque pas de plages (et oui vous l'aurez également remarqué, c'est une île...)


Nous avons dû faire notre choix entre le nord très touristique mais soit disant incontournable et le sud plus sauvage. Il est également possible de se rendre sur de petits ilots paradisiaques qui auraient fait palir d'envie Robinson mais pour ça, il faut prendre un avion et casser la tirelire.


Nous avons donc jeté notre dévolu sur le sud et la plage de Playa Larga dans la fameuse Baie des Cochons . Il n'est pas toujours facile de s'y retrouver à Cuba sans guide et encore moins lorsqu'il s'agit de sortir des sentiers battus. Nous sommes donc partis de Vinales sans être vraiment sur d'où nous allions mettre les pieds.


La voiture récente climatisée promise s'est révélée être un minibus où s'entassaient les touristes et ce jusqu'à La Havane. Une voiture américaine sûrement plus vielle que tous ses occupants réunis a succédé au minibus pour finir dans une « machina » ou taxi partagé avec des locaux. Mais malgré ces péripéties, nous sommes bien arrivés à Playa larga. Nous avons établi nos quartiers chez Lazaro, un pépé ventripotent sympathique qui dispose d'une casa avec vue sur la plage et bruit des vagues dans la chambre : Le TOP !


Le bonheur de Playa Larga est que les cubains n'ont pas vu beaucoup de touristes et ils sont donc à la fois plus aimables et plus honnêtes. Nous retrouvons avec joie notre pizza à 10 pesos (40 centimes) et nous faisons rapidement potes avec le vendeur de fruits du coin, Victor.


Hormis la baignade et la farniente, Playa larga est idéale pour essayer de comprendre un peu plus les ficelles de la vie à Cuba et c'est avec joie que Chuchi, le copain de Lazaro répond à nos questions sur le rationnement autour d'un "cerdo al horno" (porc au four).


La plage n'est en soit pas extraordinaire mais après quelques minutes de bus, on trouve de l'eau si transparente qu'on peut compter ses poils d'orteils (ceux de Julien hein, pas les miens) et c'est là que s'est déroulée ma plongée sous marine cubaine.


Je ne sais pas si je dois commencer par les bouteilles d'air rouillées, les combinaisons non essayées ou l'instructeur qui s'accroche à des coraux pour avancer... Bref, un peu comme toujours à Cuba, c'est fait n'importe comment mais c'est joli.


Après avoir profité trois matins de suite de la petite dame qui prépare le déjeuner en cycliste de vélo bleu électrique, de la menthe coupée dans le jardin d'une petite mamie pour faire nos mojitos face à la plage et des soirées devant les infos avec Lazaro, on s'est dit qu'on était vraiment pas mal ici. Nous avons donc quitté Playa Larga avec la petite idée de revenir y passer quelques jours. A suivre...



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